Réseauter n’est pas synonyme d’obtenir de résultats spécifiques rapidement
L’art du réseautage – Un facteur clé pour développer vos ressources sociales
Dans les articles précédents, vous avez visité les 3 premiers étages du modèle des ressources de carrière selon le Professeur Andreas Hirschi. Vous avez renforcé vos ressources psychologiques, travaillé sur vos ressources d’identité et fait un bilan de vos ressources professionnelles. Tout semble être bien en place pour passer au 4ème étage. Mais, comment faire connaitre votre projet professionnel ou votre désir de faire candidature?
Même si l’être humain est un animal social qui ne peut pas survivre seul, le réseautage ne fait pas parti de son ADN. Vous avez probablement aussi été éduqué·e avec des codes bien définis et appris qu’il ne fallait pas quémander et surtout pas se mettre en avant !
Hélas, que ce soit pour le développement de carrière en interne ou pour une transition professionnelle à l’extérieur, vous devez augmenter votre visibilité et aller sur le terrain pour être repéré·e.
Ce n’est pas tout ! Le plus important est d’avoir une stratégie bien ficelée à portée de main. Elle vous permet à la fois de cibler des interlocuteurs intéressants, et de déployer votre « Elevator Pitch », le bref argumentaire avec lequel vous allez vous présenter et mettre en valeur votre personne.
Dans 20 ans, tu regretteras bien plus les choses que tu n’auras pas faites que celles que tu auras réalisées. Alors, largue les amarres ! Quitte le port d’attache. Fais gonfler les voiles ! Explore et Découvre !
Mark Twain
Le mythe du réseau caché
Le réseau, aussi parfois appelé le marché gris de l’emploi, offre les plus grandes chances de trouver un nouveau poste. Environs 75% des embauches de cadres confirmés sont réalisées grâce au réseau. Et il parait qu’en période de crise, on atteint les 85%. Ces chiffres pourraient laisser croire que la majorité des postes sont attribués par des canaux invisibles comme le réseau personnel ou les réseaux sociaux, par exemple.
Bien au contraire, en Suisse 80 % des postes vacants sont mis au concours. Dans un cas sur cinq seulement, les postes sont attribués par des canaux invisibles.
Une enquête approfondie effectuée par le MME (Le moniteur du marché de l’emploi suisse) auprès de responsables du personnel montre que le site Internet de l’entreprise est le canal le plus sollicité. Pour une entreprise, utiliser son propre site Internet est attrayant, car elle atteint à peu de frais un cercle relativement large de candidats. En même temps, elle peut s’adresser de façon ciblée à un public déjà familier de l’entreprise ou du secteur, et qui comprend aussi, la plupart du temps, de la main-d’œuvre spécialisée et des collaborateurs potentiels. Très peu d’entreprises ne recourent toutefois qu’à leur seul site Internet pour recruter du personnel.
Pourquoi réseauter est-il important ?
De nombreuses personnes qui souhaitent développer leur employabilité se plaignent de la besogne du réseautage. Elles savent que c’est un « mal nécessaire » mais repoussent la mise en action au fur et à mesure, et parfois même jusqu’à l’inertie complète. D’autres, au contraire, se jettent sans préparation dans l’action et collectionnent des nouveaux contacts tous azimuts, au risque d’une agitation inefficace.
Que vous fassiez partie du premier ou du deuxième groupe de personnes n’a aucune importance. Car, si vous n’êtes pas satisfait·e du résultat, vous avez la preuve que vous devez vous y prendre différemment.
Posez-vous la question pourquoi resauter est important pour vous ? Si vous savez pourquoi vous faites ce que vous faites, il vous sera plus facile de réfléchir à la meilleure manière de faire.
Comment développer vos compétences en réseautage?
Hervé Bommelaer, consultant en outplacement, a identifié quatre redoutables et injustes tyrannies du marché de l’emploi que vous devez affronter en premier. Elles peuvent être source de vos pires cauchemars, et ainsi vous décourager à aller de l’avant ou au contraire, à vous jeter dans la gueule du loup.
La tyrannie du CV Dans de très nombreux cas, c’est votre CV, ce résumé écrit, qui déclenche ou pas un entretien d’embauche. Avec les algorithmes de l’intelligence artificielle, votre CV est examiné en quelques secondes. Vous êtes alors réduit·e à un simple produit que l’on achète ou pas !
La tyrannie de l’identité professionnelle Que ce soient les recruteurs ou les conseiller·ère·s RH, voire vos supérieurs hiérarchiques, beaucoup de personnes se complaisent dans le « copié-cloné ». Si vous êtes un gérant de fortune sur le marché Suisse, par exemple, vous pouvez aisément chercher et trouver un poste similaire dans le même secteur. Si vous souhaitez changer de métier ou évoluer dans un autre secteur, votre candidature devient aussitôt suspecte et non recommandable.
La tyrannie de l’âge Plusieurs études affirment que parmi les différentes discriminations à l’embauche, l’âge figure en pole position, et cela va dans les deux sens. Les juniors comme les seniors font partie des deux faces de la même médaille. Les moins de 30 ans n’ont pas assez d’expérience, et le couperet du « trop vieux » tombe déjà à l’âge de 45 ans !
La tyrannie du « bon » diplôme Mieux vaut avoir le bon diplôme ! Nous vivons dans un monde occidental où la course aux diplômes et certifications ressemble de plus en plus à un marathon. Et si par malheur, vous êtes autodidacte, ou votre parcours professionnel est atypique, vous vous voyez carrément relégué·e à jouer dans la deuxième ou troisième ligue.
Identifiez vos croyances et examinez-les sous la loupe d’un « reality check ». Vous découvrez rapidement que le réseau est seul capable de renverser ces quatre abominables tyrannies. Car grâce au réseautage, vous pouvez
oublier votre CV, car seuls votre personnalité et style de communication compteront
échapper aux étiquettes collées parce que vos ami·e·s du réseau s’intéresseront plus à votre projet professionnel et à ce que vous voulez faire
valoriser votre expérience, potentiel ou fraîcheur au lieu de devoir les cacher
affirmer vos atouts, vos forces et compétences plutôt qu’afficher vos diplômes et certificats
Développez des compétences relationnelles et détendez-vous !
Réseauter n’est pas synonyme d’obtenir de résultats spécifiques rapidement, insiste Rudolf Klaus, un des meilleurs spécialistes du réseautage en Suisse romande. Réseauter est tout d’abord une question de cultiver, c’est-à-dire, d’entretenir son réseau comme vous le ferez avec votre jardin.
Lors d’un évènement de réseautage, que ce soit en ligne ou en présentiel, Rudolf Klaus amène les participants à réfléchir à ce que réseauter signifie personnellement pour eux : échanger, partager, s’entraider, profiter de bons moments ensemble, anticiper ? Et pour vous ?
Le réseautage se joue avec une musique à trois temps. Avant l’évènement, vous définissez ce que vous cherchez et ce que vous souhaitez révéler sur vous. Pendant les interactions, vous passez un bon moment et allez à la rencontre de nouvelles personnes ou celles de votre réseau existant. Vous vous intéressez à l’autre dans l’optique d’apprendre davantage sur elle·lui, et vous découvrez des points communs mais aussi vos besoins respectifs. Après l’évènement, vous assurez un suivi bienveillant. Vous envoyez des informations, vous demandez du conseil ou une mise en relation, ou vous proposez spontanément votre aide ou soutien.
Cueillez les fruits d’un réseautage productif
Certes, développer ses ressources sociales nécessite de la discipline et une organisation scrupuleuse. Mais avant tout, cela demande de la curiosité et de la générosité du cœur, notamment de savoir donner avant de vouloir recevoir. Si vous souhaitez vous faire tester pour connaitre votre profil, rendez-vous sur le site Internet de Rudolf Klaus. Vous découvrez comment transformer votre désir de réseautage en plaisir.
3 astuces à remémorer
Ne demandez pas un emploi L’idée n’est pas que votre réseau vous cherche un emploi ou qu’il vous serve directement d’intermédiaire. Vous n’avez pas l’intention de faire pression sur votre réseau. Positionnez-vous comme une valeur ajoutée et non pas comme un problème à résoudre. Indiquez à vos contacts quelles compétences vous avez à offrir.
Récoltez des informations de manière ciblée Vous devez être conscient·e des informations dont vous avez besoin ainsi que des personnes que vous souhaitez rencontrer pour élargir votre réseau. Plus vous maintenez votre réseau actif, plus vous trouverez rapidement les informations recherchées.
Faites jouer le principe du donnant-donnant Soyez ouvert·e aux questions de vos interlocuteurs. Vous pouvez aussi bien profiter de votre réseau que lui rendre la pareille en apportant votre soutien à quelqu’un. Il peut s’agir de petits gestes, comme par exemple, l’envoi d’un article que vous avez lu récemment sur le sujet discuté ou l’indication d’une entreprise ou une personne à contacter.
Envie de réseauter avec moi ?
Pour avoir participé à plusieurs évènements de réseautage, je constate que cette formule porte ses fruits. Tout en recherchant activement comment puis-je être utile aux autres, je me rends compte que la vie me gratifie non seulement avec de belles rencontres, mais aussi des recommandations et des mises en relation inédites, propice à mon activité professionnelle.
Pour cette raison, entre autres, je vous invite à prendre rendez-vous avec moi. Que ce soit pour une mise en relation, du conseil ou un échange sur nos actualités respectives, le réseautage productif renforce la qualité de nos relations sociales et fait énormément du bien ! En plus, je partagerai mes 10 règles d’or avec vous.
Cet article termine la série sur le développement des ressources de carrière, et je vous donne d’ores et déjà rendez-vous pour un nouveau sujet passionnant, celui du développement du pouvoir d’agir.
Hélène Ducret Votre Formatrice et Coach certifiée en développement professionnel
Sources et références
(2021, 13 octobre, consulté) Le monitor du marché de l’emploi suisse
Un entrepreneur est celui qui a le courage de faire des erreurs, de les accepter sans jamais les répéter
La passion – un moteur puissant pour le développement de vos compétences
Dans l’article précédent, vous avez revisité le modèle des ressources pour la planification et gestion de votre employabilité, selon le Professeur Andreas Hirschi. Vous avez identifié, à l’aide d’un exercice de travail, quelle ressource vous fait le plus défaut et laquelle vous devez développer en priorité.
Vous savez maintenant pourquoi il est si important de développer vos ressources psychologiques en premier lieu, et aussi comment développer vos ressources d’identité pour plus de stabilité, d’équilibre et de satisfaction dans votre vie.
Ce n’est pas tout ! Le plus important est de connaitre le but que vous souhaitez atteindre, car un plan d’action ne vous servira à rien si vous n’avez pas fixé un objectif clair et précis au préalable. (L’ objectif SMART)
Si tu arrives au sommet de la montagne, continue à grimper
Proverbe Tibétain
Soyez l’entrepreneur·e de votre vie professionnelle
Mardi 7 septembre, l’équipe de IFJ dans le cadre de ses conférences Startimpulse, a organisé une rencontre en ligne pour échanger avec Jean-Claude Biver sur le thème : Devenir entrepreneur et innover en Suisse. Plus de 300 personnes sont venus écouter son message enthousiasmant et sont parties avec plein de conseils pratiques.
Un entrepreneur est celui qui a le courage de faire des erreurs, de les accepter sans jamais les répéter deux fois, et qui cherche toujours à être le premier, différent et unique !
Pour Jean-Claude Biver, être un·e entrepreneur·e n’est pas quelque chose que l’on peut apprendre mais plutôt un trait de caractère, une attitude que l’on choisit d’adopter pour mener à bien sa mission. Dans cette mission, qui relève de la vocation, chaque entrepreneur·e endosse une responsabilité personnelle et s’engage à contribuer à un monde meilleur. Pas besoin de lancer sa propre entreprise ou devenir indépendant·e, l’entrepreneuriat se vit dans chaque métier et activité professionnelle.
L’apprentissage tout au long de la vie
Le 3ème étage de l’édifice en quatre étages est celui des ressources humaines. Cette catégorie englobe vos connaissances, vos compétences, vos capacités et aptitudes. En bref, l’ensemble de vos compétences clés du « savoir-faire » et du « savoir-être » vont déterminer le succès de votre profil professionnel.
Si je vous pose la question sur vos 3 compétences les plus importantes : Sauriez-vous les nommer spontanément ? Si oui, comment et avec quels arguments les présenteriez-vous, et sauriez-vous me convaincre ? Comment présenteriez-vous vos faiblesses ? En les minimisant ou en les affirmant comme une donnée stagnante ?
En reprenant les propos de Jean-Claude Biver, être entrepreneur·e nécessite une attitude humble face à l’apprentissage tout au long de sa vie. Lui-même avoue qu’il ne sait pas tout et qu’il peut seulement réussir en s’entourant de personnes qui sont meilleures que lui. Seul un environnement où chacun·e peut apprendre, s’améliorer et évoluer, crée de la plus-value pour soi-même, l’équipe, l’entreprise et pour n’importe quel projet à réaliser !
En quoi vos ressources humaines contribuent au succès de votre développement ?
Reconnaitre les compétences que vous possédez déjà est une chose. Reconnaitre celles que vous devez développer en est une autre : Savez-vous quelles compétences seront demandées dans le futur pour votre activité professionnelle ? Les avez-vous mises à jour ou sont-elles devenues obsolètes ?
La pénurie de talents est une réalité́ : sur cinq millions d’effectifs aujourd’hui, 500 000 travailleur·e·s partiront à la retraite d’ici 2030, 20% des emplois sont appelés à disparaître suite aux conséquences de la digitalisation et 20% de nouveaux postes sont engendrés par cette même digitalisation. Dans un pays où le taux de chômage est inférieur à 4%, le calcul est rapide : il n’y a pas assez de personnel disponible sur le marché́ de l’emploi. (Rapport de synthèse – Fondation Qualife)
L’intelligence artificielle – une concurrence à l’intelligence humaine ?
Mais la croissance fulgurante de la numérisation suscite des peurs profondes. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, vous êtes quotidiennement challengé·e avec cette réalité perturbatrice. L’adaptation aux nouveaux processus et nouvelles manières de travailler et de communiquer ne se passe pas aussi facilement que souhaité. Le discours social est pourtant sans équivoque. Rien ne sera plus comme avant, et si vous ratez ce train en marche, vous resterez seul·e abandonné·e sur le quai. Alors, que comptez-vous faire ?
Prendre son propre développement professionnel en main nécessite un effort personnel. Les personnes qui réussissent le mieux à faire face aux défis et aux situations difficiles dans leur vie ont 5 qualités distinctes en commun, notamment celle de demander de l’aide extérieure. Un outil simple, rapide et efficace à employer est le feedback.
Comment utiliser le feedback pour développer vos compétences ?
Utilisé dans les technologies de l’information, le feedback est probablement aussi l’outil le plus important en communication interpersonnelle. Considérez-le comme un cadeau et il vous procurera non seulement des informations précieuses mais renforcera en même temps la qualité relationnelle avec votre interlocuteur·trice.
Malheureusement, le feedback est trop souvent utilisé pour critiquer ou complimenter. Un tel feedback n’est ni utile, ni constructif. Il ne vous donne pas suffisamment d’informations sur votre savoir-faire et savoir-être, et il vous sera difficile d’agir ou prendre une décision concrète.
Demander du feedback exige du courage et un peu d’entrainement. Pour vous faciliter la tâche, considérez les questions suivantes la prochaine fois que vous demandez du feedback à quelqu’un.
Questions à se poser et à poser
Qu’est-ce que je fais qui est utile/efficace/appréciable ?
Qu’est-ce que je fais qui entrave ?
Qu’est-ce que je ne fais pas qui serait utile/efficace/appréciable ?
Quelles sont mes performances par rapport à ce que vous attendez d’une personne dans ma fonction ?
Si je veux postuler pour cet emploi/fonction, que dois-je faire pour être jugé comme un candidat potentiel ?
Comment pourrais-je acquérir ces compétences/connaissances/expertises ?
Quels outils pour évaluer vos compétences ?
Grâce aux initiatives lancées dans le secteur privé et public, des plateformes digitalisées se sont développées un peu partout en Suisse. Elles occupent désormais une grande partie du terrain de la formation et du développement professionnel. Une fois de plus, vous vous trouvez face à une offre abondante où il est difficile de faire son propre choix.
Le meilleur moyen d’y voir clair est de faire un point de situation. Avec l’aide d’un·e expert·e en développement professionnel, il vous sera plus facile d’évaluer vos besoins et de fixer vos objectifs personnels.
La campagne de sensibilisation skillaware est un partenaire privilligié de Impact4you. Elle offre concrètement aux employé·e·s du secteur bancaire les moyens de s’occuper de leur développement professionnel. Cependant, indépendamment dans le secteur que vous travaillez actuellement, vous avez la possibilité d’évaluer 16 compétences de base gratuitement en ligne . Une fonctionnalité pour demander du feedback à votre entourage a été ajoutée tout dernièrement.
Ce qui vous attend concrètement lors d’un entretien d’orientation
Avec cette autoévaluation, vous apprenez à mieux vous connaître et à comprendre où se situent vos compétences particulières et vos potentiels d’amélioration. Si vous souhaitez réserver un entretien, il suffit de nous contacter.
Un retour sur les résultats de votre auto-évaluation
Une sélection de deux ou trois compétences de base que vous aimeriez développer davantage
Une sélection personnalisée de conseils pratiques et de mesures simples et efficaces pour exercer vos compétences dans votre environnement professionnel et privé
Une discussion des questions qui vous préoccupent dans votre travail quotidien
Préparez-vous au succès de votre avenir professionnel
Pour conclure, je reviens sur le message clé de M.Biver : Votre employabilité relève de votre responsabilité personnelle. Si vous faites ce que vous aimez faire, vous êtes dans votre passion. Si vous aimez ce que vous faites, vous êtes dans votre mission. Peu importe ce qui vous anime en profondeur, vous devez endosser cette responsabilité et créer un monde meilleur.
Mon objectif est de vous faire découvrir que votre situation personnelle peut être transformée en un lieu d’apprentissage pour développer votre employabilité ! Parmi les 3 formules que Impact4you vous propose, vous choisirez celle qui répond le mieux à vos besoins actuels.
C’est vous qui déterminez le rythme, le nombre de séances ainsi que le temps et les ressources financières que vous êtes prêt·e à investir dans la réussite de votre avenir professionnel.
Dans le prochain article, je vous parlerai du 4ème étage à développer, à savoir les ressources sociales. Vous découvrez le secret du réseautage productif et recevrez des astuces pratiques, faciles à mettre en place.
Hélène Ducret Votre Formatrice et Coach certifiée en développement professionnel
Sources et références
(2021, 10 septembre, consulté) Everlaab – Comment se fixer des objectifs SMART
La responsabilité pour notre bien-être est entre nos mains, il faut donc accepter cette responsabilité afin d’agir
La satisfaction – un objectif promoteur pour le développement de votre employabilité
Les deux articles précédents avaient pour but d’attirer votre attention sur l’importance du développement des ressources dans la planification de votre carrière professionnelle. D’une part, vous avez appris que dans un monde du travail qui évolue de plus en plus rapidement, non seulement les exigences des entreprises deviennent plus complexes, mais aussi les exigences en matière du développement des compétences professionnelles augmentent également. D’autre part, vous savez maintenant que les ressources psychologiques, englobant vos capacités cognitives, émotionnelles et physiques, constituent le fondement d’un édifice à quatre étages. Ces ressources sont primordiales pour pouvoir gérer votre parcours professionnel d’une manière autonome et proactive, et en conséquence, pour réussir votre vie professionnelle et privée.
Il va sans dire qu’un solide portefeuille de compétences va bien au-delà de votre état d’esprit. Seules les personnes qui se forment continuellement et développent leurs compétences d’une manière dynamique et adaptée au marché du travail d’aujourd’hui, seront en mesure de consolider durablement leur employabilité et de maintenir ainsi la sécurité de l’emploi de demain.
Le secret du changement, c’est de concentrer toute votre énergie non pas à lutter contre le passé, mais à construire l’avenir, disait Socrate
Le modèle des quatre ressources sous la loupe de votre propre expertise
Développé par le Professeur Andreas Hirschi en 2012, cette approche globale est intéressante car elle tient compte aussi bien des facteurs subjectifs tels que la satisfaction en termes d’activité professionnelle, mais aussi objectifs tels que par exemple la rémunération. Plusieurs travaux de recherche ont montré que ces quatre catégories de ressources sont en corrélation positive avec le succès de ses deux facteurs « subjectif-objectif ».
Les personnes qui réussissent le mieux à faire face aux défis et aux situations difficiles dans leur vie ont 5 qualités distinctes en commun, notamment celle de réfléchir avant d’agir. Dans l’intérêt de l’exercice suivant, retenez seulement les indicateurs-clés pour chacune des quatre catégories de ressources, et identifiez ensuite laquelle de ces ressources vous fait le plus défaut ou celle que vous souhaitez développer.
Ressources psychologiques : Optimisme, Espoir, Résilience, Confiance de soi
Ressources d’identité : Connaissance de soi, Clarté et pertinence des objectifs visés
Ressources humaines : Connaissances, Compétences-clés, Capacités et Aptitudes
Cet exercice est un outil simple qui fait appel à votre savoir intuitif et fait émerger des informations pertinentes. Par exemple, il peut vous donner une indication sur
l’objectif général que vous souhaitez poursuivre
la ressource que vous devez développer en priorité
le genre d’accompagnement, de coaching ou de conseils qui vous conviendrait le mieux
En quoi vos ressources d’identité contribuent au succès de votre développement professionnel ?
Prendre en main son propre développement professionnel nécessite un investissement en temps et en travail personnel, mais cet effort doit surtout être associé au plaisir et à l’envie d’explorer, de découvrir et d’apprendre sur soi et le sens que l’on veut donner à sa vie.
Le 2ème étage de l’édifice en quatre étages occupe une place prépondérante. Cette catégorie englobe votre personnalité, vos valeurs, vos croyances, vos passions ainsi que vos objectifs professionnels. Être à l’aise avec vos ressources d’identité vous permettra de communiquer clairement qui vous êtes, ce que vous aimez et ce que vous offrez en termes de valeur ajoutée sur votre place de travail ou dans la société.
Cependant, selon le parcours de vie, les décisions que vous avez prises ou que l’on vous a imposées, vous n’êtes peut-être aujourd’hui plus aussi aligné·e avec ce qui est important pour vous ou à quoi vous aspiriez dans le passé.
Avez-vous choisi votre filière d’études ou d’apprentissage par rapport aux débauchés sur le marché du travail ou par rapport à votre passion?
Votre métier de rêve a évolué en une activité routinière et ne vous satisfait plus actuellement?
Devez-vous travailler en équipe alors que vous êtes plutôt quelqu’un qui préfère travailler seul·e?
Préférez-vous avoir des contacts humains plutôt que de travailler avec les chiffres?
Êtes-vous quelqu’un qui travaille à l’intérieur alors que vous aimeriez travailler en plein air ou à des endroits différents?
Souhaiteriez-vous assumer davantage de responsabilités, alors que vous êtes retenu·e à un poste administratif sans possibilité d’évolution?
Aimez-vous plutôt analyser et effectuer des recherches, alors que votre activité professionnelle consiste à conseiller et à vendre?
Vous avez certainement constaté que si votre activité professionnelle est alignée avec ce qui est important pour vous, c’est-à-dire avec votre passion et votre raison d’être, vous avez non seulement du plaisir à travailler mais vous éprouvez également une grande satisfaction.
Selon la psychologie positive, le plaisir est une émotion positive. Il paraît évident que ce plaisir à lui seul n’est en aucune façon une garantie de bonheur. Il joue cependant un rôle important quand il fait partie d’un objectif professionnel qui donne du sens, c’est-à-dire, qu’il est compatible et aligné avec vos propres choix et vos aspirations. Voilà tout l’intérêt de réfléchir à ce qui vous apporte du plaisir mais aussi à la satisfaction que vous retenez de votre activité professionnelle.
Grâce au progrès et à l’augmentation des salaires, le niveau de vie s’est considérablement élevé. Tout change si rapidement et bien que vous regorgiez de biens matériels de plus en plus abondants, vous n’êtes pas forcément devenu·e. plus heureux·se. Travailler uniquement pour gagner de l’argent peut vous conduire à perdre le sens de votre vie. Les longs trajets, le travail acharné, l’incertitude de l’avenir ainsi que les responsabilités familiales laissent peu de place pour le plaisir et à l’épanouissement personnel. Vous êtes alors très rapidement piegé·e dans un cercle vicieux qui nourrit continuellement votre état d’esprit avec des pensées et des émotions négatives.
La responsabilité pour notre bien-être est entre nos mains, il faut donc accepter cette responsabilité afin d’agir
Plusieurs études ont déterminé que notre bien-être est davantage lié à nos pensées et comportements qu’aux circonstances mêmes. En conséquence, la meilleure stratégie pour sortir de l’impasse est de pratiquer la gratitude, c’est-à-dire, être reconnaissant·e envers ce que vous possédez déjà et en vous focalisant sur le moment présent. S’émerveiller face à des choses dont vous ne voyez plus la beauté de prime abord vous amène à apprécier la vie en ne prenant rien pour acquis. Avec cette attitude, vous reprenez votre destin en main et n’avez plus le sentiment de subir les circonstances, mais de pouvoir agir activement sur l’évolution de votre vie.
Pratiquez la gratitude et retrouvez du plaisir à vous mettre en action
Avant d’envisager des changements dans votre vie professionnelle ou privée, il est important de visualiser le résultat souhaité. Si vous ne pouvez pas vous projeter dans l’avenir, il vous sera difficile de savoir ce que vous devez laisser derrière vous et sur quoi vous devez vous focaliser. L’exercice suivant est un excellent moyen de pratiquer la gratitude et en même temps d’identifier les changements que vous souhaitez initier.
Prenez une feuille A4 et divisez-la en deux colonnes
La première porte le titre « Pour tout ce que je suis reconnaissant·e dans ma vie », et
La deuxième le titre « Ce que je souhaiterais changer dans ma vie »
Commencez à noter des mots clés dans la première colonne. Vous pouvez par exemple noter des mots clés tels que « mon état de santé », « l’endroit paisible où j’habite », « mon enfance insouciante » etc. Continuez à noter jusqu’à ce que vous ayez épuisé vos pensées. Ensuite, changez vers l’autre colonne et notez tous les mots clés qui vous viennent à l’esprit. Ne commencez pas au début de la colonne mais à la même hauteur que la précédente et ainsi de suite jusqu’à ce que vous ayez à nouveau épuisé vos pensées.
Avant de retourner dans la première colonne, reformulez chaque chose que vous souhaitez changer en termes positifs, c’est-à-dire en ce qui est important pour vous ! Par exemple ….
un souhait « moins de conflits sur le lieu de travail» se transforme en « la cohésion d’équipe est importante pour moi ».
un souhait « avoir plus de confiance en moi » se transforme en « il est important pour moi d’avoir de l’autorité »
Mise au point durant l’été
En pratiquant la gratitude, vous vous conditionnez à penser positif et à profiter des petits plaisirs en les appréciant pour ce qu’ils sont. En clair, vous vous exercez à vous satisfaire de votre existence, à agir seulement sur ce qui est important pour vous et à accepter les circonstances sur lesquelles vous n’avez pas de main mise. Ainsi, vous neutralisez la frustration, l’anxiété, les comparaisons aux autres et le stress. Ce lâcher prise vous ouvre de nouvelles perspectives. Vous serez en mesure de dessiner votre avenir professionnel en cohérence avec vos valeurs qui vous tiennent à cœur, et vous pourrez ainsi entamer les changements qui feront un réel impact dans votre quotidien.
Dans le prochain article, je vous parlerai du 3ème étage de l’édifice qui traite des ressources humaines. Je vous démontrerai comment vous pouvez valoriser vos compétences et développer vos connaissances pour vous positionner favorablement sur le marché du travail ou d’initier votre propre projet professionnel.
D’ici là, je vous invite à profiter pleinement des petits et grands plaisirs de l’été et d’activer le coach qui sommeille en vous en réservant votre séance de débriefing gratuite.
Pourquoi la vie semble-t-elle sourire à certains quand d’autres font décidément grise mine ?
Le changement – une magnifique opportunité de développer vos compétences et d’accroître vos ressources
Dans l’article précédent, vous avez lu que la croissance fulgurante de la digitalisation transforme radicalement votre quotidien et vos interactions sociales. Ces changements, souvent perçus comme une menace, suscitent des peurs les plus profondes. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, vous êtes continuellement challengé avec cette réalité perturbatrice sans répit et sans moyens concrèts d’y faire face. Pire encore, après chaque nouveau challenge le compteur est remis à zéro et vous avez perdu davantage de force et d’énergie.
Pour cette raison, il est important que vous ayez la possibilité de puiser à tout moment dans votre réservoir de ressources personnelles et professionnelles. Cette précieuse matière première vous aide non seulement à vous adapter aux exigences élevées du monde du travail, mais aussi à naviguer sereinement à travers les turbulences de la vie. Ces ressources sont essentielles à la planification et au développement de votre employabilité à long terme.
« Ce qu’on ne veut pas savoir de soi-même finit par arriver de l’extérieur comme un destin, disait Carl G. Jung
Les ressources psychologiques sont-elles vraiment des compétences si importantes?
Le premier étage de notre édifice en quatre niveaux est réservé aux ressources dites psychologiques. Dans cette catégorie se trouvent non seulement vos ressources cognitives, votre appareil à penser, mais aussi vos ressources émotionnelles et physiques, c’est-à-dire votre énergie vitale.
La psychologie positive est une science qui étudie pensées et comportements humains pour mettre en lumière les compétences permettant d’améliorer significativement votre vie. Faites de votre cerveau votre meilleur allié car la connaissance sur les bienfaits des apports neuroscientifiques vous procurent aujourd’hui un véritable second souffle. Que ce soit pour une prise de décision importante, pour l’apprentissage de nouveaux outils technologiques ou encore pour harmoniser des relations affectives, votre cerveau est une ressource précieuse !
Votre attitude constitue en sorte la colonne vertébrale de ce premier étage. C’est aussi elle qui influencera, positivement ou négativement, le développement et la qualité de vos ressources qui se situent aux étages supérieurs de votre édifice, et qui maintiennent tout en équilibre. Pour cette raison, il est important que vous portiez un regard attentif à un éventuel déséquilibre pour y remédier le plus vite possible.
Pourquoi la vie semble-t-elle sourire à certains quand d’autres font décidément grise mine ?
Pour qu’un édifice résiste aux intempéries, rien ne vaut des fondements solides. Les ressources psychologiques constituent le socle de ce précieux réservoir de ressources. Cependant, nous ne sommes pas tous égaux et devons souvent compenser certains déficits de notre nature humaine. Aussi, les différentes circonstances de votre parcours de vie, les personnes que vous avez rencontrées ainsi que les expériences que vous avez faites influencent la disponibilité de vos ressources psychologiques.
Faites-vous partie des personnes qui voient le verre à moitié vide plutôt qu’à moitié plein ?
Constatez-vous que vos efforts ne donnent rarement le résultat souhaité ?
Pensez-vous que vous avez moins de chances de réussir que les autres ?
Éprouvez-vous fréquemment des émotions négatives, comme la peur, la frustration, l’insatisfaction, l’anxiété ou le manque d’entrain ?
Votre capital santé est-il hypothéqué par une maladie ou un accident ?
Malheureusement, les techniques et stratégies d’adaptation ne sont pas vendues pour être prêtes à l’emploi. Explorez votre intelligence émotionnelle, testez les stratégies sur le terrain et dans votre quotidien, et identifiez celles qui sont utiles ou, au contraire, celles qui sont inefficaces. Ne perdez pas votre énergie précieuse à chercher tous azimuts, et veillez à adopter seulement les stratégies qui vous procurent le niveau de motivation et de satisfaction souhaité.
Que faire face aux malheurs et souffrances de la vie ?
Vous avez probablement constaté que la plupart des descriptifs de postes exigent aujourd’hui des compétences personnelles, telles que la gestion de soi et la résistance au stress. Comment évaluez-vous, sur une échelle de 1 à 10, votre capacité à faire face aux imprévus, à l’incertitude ou à la complexité de votre environnement ?
Le Dr Viktor Frankl, médecin psychiatre a survécu aux camps de concentration et a subi personnellement les épreuves les plus terribles de son existence humaine. Pendant son emprisonnement, il a observé et étudié le comportement humain, et il a fait un constat exceptionnel : Malgré un environnement extrêmement hostile et cruel à leur égard, certains prisonniers savaient préserver leur liberté et dignité humaine et refusaient de se comporter en victime.
Porté par sa mission de médecin, le Dr. Frankl a développé sa propre thérapie pour aider les personnes à faire face aux épreuves de la vie. Le coaching logothérapeutique vous apprend que le bien-être repose d’abord sur le besoin primordial de donner un sens àvos actions, et en conséquence à votre vie.
3 valeurs essentielles pour appréhender les circonstances difficiles
C’est votre attitude que vous adoptez face aux différentes situations qui va faire toute la différence. Si vous partez du principe que vos ressources sont insuffisantes pour faire face aux exigences imposées, vous allez subir de plein fouet le principe de l’auto-sabotage. Vous ne saurez pas réellement si vous manquez de moyens ou si c’est votre façon de voir la situation qui vous le fait croire. Quand vous laissez gouverner votre mental en mode automatique, ce dernier cherchera à tout prix les arguments nécessaires pour vous donner raison. Avant de prendre une décision ou de vous mettre en action, puisez dans vos ressources psychologiques en vous appuyant sur ces 3 valeurs fondamentales :
Le courage de changer les choses que vous pouvez changer
L’acceptation d’admettre ce que vous ne pouvez pas changer
Le discernement pour distinguer entre les deux
Lors d’un coaching en développement professionnel, vous allez en premier lieu faire un travail sur votre état d’esprit et votre tolérance à l’échec. C’est votre intelligence émotionnelle (EQ) qui vous aide à transformer votre état de stress en confiance de soi. En repérant des situations difficiles qui augmentent votre niveau de stress, vous pouvez plus facilement identifier les déclencheurs et adapter votre attitude en conséquence.
Les 5 critères pour devenir entrepreneur.e de votre vie
Votre état d’esprit sera votre meilleur allié pour élargir votre zone de confort et vous aidera à traverser les zones de peur plus facilement. A chaque nouveau défi relevé et obstacle surmonté, votre réservoir de ressources psychologiques se remplit. Votre état d’esprit devient agile et se développe de plus en plus. Il repère toutes les mauvaises habitudes qui sont à l’origine de la perte de votre énergie.
Les personnes qui réussissent le mieux à faire face aux défis et aux situations difficiles dans leur vie ont 5 qualités distinctes en commun. Elles…
analysent la situation avant d’agir
acceptent l’aide extérieure
sont réaliste et autocritique
expriment leurs sentiments et régulent leurs émotions
fixent des buts, prennent des décisions et assument les conséquences de leurs choix
Testez et activez le coach qui sommeille en vous
Évaluez lesquelles de ces 5 qualités vous possédez et lesquelles vous devez encore développer ou améliorer.
Pour chaque qualité, listez quelques exemples de votre vie professionnelle ou privée
Demandez du feedback à quelqu’un en qui vous avez confiance pour avoir un regard neutre et objectif
Dans le prochain article, je vous démontrerai l’importance du 2ème étage de l’édifice qui englobe les ressources d’identité, composantes essentielles du succès de la planification et du développement de votre carrière professionnelle. En attendant, profitez des belles journées d’été et faites le plein de vos ressources psychologiques.
Hélène Ducret Votre Formatrice et Coach certifiée en développement professionnel
Sources et références
(2021, 9 juillet consulté) Centre suisse de services Formation professionnelle | orientation professionnelle, universitaire et de carrière https://www.csfo.ch
(2021, 9 juillet consulté) Explorez votre intelligence adaptative – Institute of Neurocognitivism https://www.neurocognitivism.fr
(2014 Éditions First Paris A.Leimon G.McMahon) La Psychologie positive pour les Nuls
(2009 InterEditions Paris, Viktor E.Frankl) Nos raisons de vivre – A l’école du sens de la vie
La pandémie a profondément changé le monde du travail. Saisissez cette opportunité pour développer vos compétences professionnelles
Comment utiliser le développement de vos compétences pour maintenir votre employabilité ?
La pandémie a profondément changé le monde à jamais. Ceci est peut-être une mauvaise nouvelle car vous avez perdu votre travail ou constaté que vous n’êtes plus à la hauteur des exigences demandées. Dans le cas contraire, vous êtes satisfait.e parce que vous voyez des opportunités pour booster votre employabilité. Vous développez de nouvelles compétences car elles vous permettront un succès bien plus grand que celui qui était possible auparavant.
Dans tous les cas, l’adaptation à ce monde en perpétuelle mutation reste un défi majeur. Que vous devez développer vos compétences pour rester concurrentiels ou que vous décidez de votre propre chef de développer vos compétences, vous devrez ré-imaginer votre activité professionnelle. Votre priorité s’accentuera désormais autour de la gestion et la planification proactive de votre employabilité !
« Ayez le courage de suivre votre cœur et votre intuition. L’un et l’autre savent ce que vous voulez réellement devenir ; le reste n’est que secondaire », disait Steve Jobs.
Qu’est-ce que l’employabilité ?
Vous pensez que l’employabilité ne concerne que les personnes en recherche d’emploi ?
Actuellement encore beaucoup trop d’experts en transition de carrière vous font croire que l’employabilité est de votre unique responsabilité. Surtout quand vous vous trouvez sur le marché du travail. Le fait que vous ayez pris cette décision vous-même ou que votre employeur vous l’ait imposée ne change rien.
Il y a peu de temps encore, les dirigeants proclamaient haut et forts que leurs employés étaient leurs plus grands atouts. Mais bien avant la crise déjà, les employeurs ont changé leur discours. La plus grande valeur d’une entreprise est aujourd’hui déterminée par la motivation des équipes, par les compétences interpersonnelles ainsi que par la qualité des relations humaines que les collaborateurs entretiennent entre eux.
En conséquence, les Ressources Humaines ont ajusté leurs processus de recrutement et de sélection. Elles recherchent maintenant plutôt le potentiel de développement des compétences ainsi qu’un état d’esprit agile dans les critères d’engagement des nouveaux collaborateurs.
Comment exploiter au mieux vos ressources professionnelles ?
Le monde du travail en pleine mutation a forcé les employeurs à s’adapter et à trouver des nouvelles façons de piloter leurs ressources humaines. Il y a quelques temps encore, vous bénéficiez certainement d’un plan de carrière, voire d’un plan de développement personnalisé pour perfectionner vos compétences professionnelles.
Aujourd’hui, les ressources financières allouées à la formation et au développement des compétences professionnelles des collaborateurs sont de plus en plus restreintes. Bon nombre d’entreprises ont pris l’habitude de vous déléguer la responsabilité de votre développement professionnel. De ce fait, vous trouvez certainement leurs campagnes de sensibilisation à l’encouragement de l’apprentissage tout au long de la vie très utile. Par contre, elles ne vous aident pas concrètement à maintenir votre employabilité au sein de votre entreprise ou institution.
Quelles compétences devez-vous développer ?
Vous entendez de plus en plus parler d’agilité et de flexibilité pour garantir votre évolution professionnelle propice au succès. Certainement vous trouvez cette exigence pour le développement des compétences un peu partout, non seulement sur le marché du travail, mais aussi dans tous les autres secteurs de la vie. Par exemple, le World Economic Forum positionne désormais le « Self-management » parmi les 10 top compétences-clés à développer. Sur le talent blog de LinkedIn, l’adaptabilité, la créativité et l’intelligence émotionnelle figurent parmi les 5 top « soft skills » les plus recherchées par les entreprises.
En développant ces compétences, vous développez en même temps une ressource professionnelle précieuse qui vous aide à développer d’autres compétences dans d’autres domaines professionnels, et ainsi de suite. Vous déclenchez tout naturellement un cercle vertueux et vous produirez d’excellents résultats aussi bien dans votre vie professionnelle que dans votre vie privée.
Pour développer votre carrière ou pour vous positionner favorablement sur le marché du travail, vous devez faire des choix et prendre des décisions.
Il est plus facile si votre employeur vous indique clairement ce que vous devez développer ou améliorer. Vous avez ainsi du feedback précieux à disposition pour vous mettre en action.
Dans le cas contraire, vous devez trouver par vous-même la meilleure façon pour y parvenir. Vous pouvez faire appel à un coach ou un expert en transition de carrière et demander un bilan de situation ou de compétence. Vous pouvez aussi faire une auto-évaluation de vos compétences et identifier lesquelles vous devez améliorer ou développer.
Cependant, la meilleure démarche consiste à vous pencher sur vos ressources personnelles que vous avez déjà à votre disposition. Vous pouvez compter sur elles à tout moment et décider ainsi en toute connaissance de cause ce que vous souhaitez réaliser.
Les 4 ressources professionnelles à développer
Selon le Prof. Dr. Andreas Hirschi vous pouvez utiliser l’édifice des quatre catégories suivantes comme repère pour le pilotage de votre carrière ou de transition professionnelle.
Ressources psychologiques
Ressources d’identité
Ressources humaines
Ressources sociales
Si vous devez construire une maison, rien ne sert que vous commenciez par le toit si les fondements ne sont pas bien ancrés. Ces quatre catégories ne vous indiquent pas forcément la direction à prendre. En revanche, elles vous serviront comme boussole pour identifier les ressources que vous devez développer en priorité.
Dans le prochain article, je développerai chaque catégorie de cet édifice en détail. Je vous montrerai aussi comment devenir entrepreneur.e de votre vie et comment vous pouvez prendre plaisir à gérer et à planifier votre employabilité.
(2020, 21 octobre) These are the top 10 job skills of tomorrow – and how long it takes to learn them https://www.weforum.org/agenda/2020/10/top-10-work-skills-of-tomorrow-how-long-it-takes-to-learn-them/
(2020, 9 janvier) The Most In-Demand Hard and Soft Skills of 2020 https://www.linkedin.com/business/talent/blog/talent-strategy/linkedin-most-in-demand-hard-and-soft-skills
(2021, 11 juin consulté) Encouragement du développement professionnel – Approches modernes par A.Hirschi, directeur du département de psychologie du travail et des organisations à l’université de Berne https://www.sdbb.ch/dyn/bin/204442-204447-1-zusammenfassung_referat_hirschi_fr.pdf
(2019 Editions Slatkine Genève, Grégoire Evéquoz) La carrière professionnelle 4.0
Coacher son équipe d’une manière efficiente commence par l’adoption d’un principe fondamental : croire dans le potentiel des individus qui la constitue
Qu’y a-t-il de différent aujourd’hui dans la façon de diriger son équipe ?
De nos jours, un manager doit osciller entre différents rôles et porter aussi des casquettes différentes selon la situation et les circonstances particulières. Il est tantôt organisateur, formateur, conseiller, soutien personnel, coordinateur, expert, contrôleur ou encore développeur de son équipe. Son rôle de lien entre la direction de l’entreprise et de son équipe a pour but parfois la prospérité, souvent l’équilibre et bien évidemment la performance et les résultats, qui sont dans tous les cas imposés aux entreprises.
Pour alterner ces rôles, de nouvelles compétences sont aujourd’hui recherchées en lui et il n’a plus forcément à être l’expert ultime de référence, bien que pour sa crédibilité, sa connaissance technique soit toujours importante, son rôle a muté vers celui qui accompagne, boost et développe le potentiel et la performance de son équipe. « Voir des sujets en croissance plutôt que des objets de production » (Lenhardt 1993).
Vouloir coacher son équipe d’une manière efficiente commence avant tout par l’adoption d’un principe fondamental, celui de croire sans restriction dans le potentiel des individus qui la constitue. Un principe simple mais difficile à enraciner dans nos pratiques et nos relations professionnelles. Les vieilles représentations du management, faites majoritairement de conseils, de directives, voire au mieux de visions nébuleuses, ont malheureusement toujours la cote surtout dans les situations de changement, alors qu’elles sont seulement efficaces dans les situations d’urgence ou de crise quand le rôle du manager exige de « trancher ». Au contraire, l’accompagnement par le coaching, qui semble à priori prendre du temps au manager, s’avère extrêmement efficace dans presque toutes les autres situations de management.
En effet, un accompagnement ciblé sur le potentiel et les ressources du collaborateur s’avère un bien meilleur vecteur de solutions, d’apprentissage, de performance, de motivation et d’engagement personnel. Le soutien au collaborateur par des techniques de coaching lui permettra de trouver une solution différente, voire innovante à une situation problématique qu’il rencontre, et ceci de façon plus performante tout en se développant et en gagnant en motivation. C’est aussi pour le manager une façon positive de soutenir l’ensemble de son équipe, facilitant sa propre gestion managériale avec plus de créativité, de plaisir et ceci sans déroger aux besoins organisationnels. Il pourra ainsi faire face aux contraintes de l’entreprise tout en ayant du temps à disposition pour développer ses propres compétences, avancer et faire évoluer sa carrière et soigner son employabilité à long terme.
La posture du Manager-Coach n’est pas seulement un rôle mais aussi une méthode d’intervention (Maela Paul, 2004) qui répond à une déontologie, une formation et des techniques professionnelles pour lesquelles l’intérêt est grandissant vu ce qu’il peut apporter à l’organisation et au développement des individus dans l’entreprise.
L’être humain passe sa vie a essayer de combler ses besoins et ses désirs. C’est une fonction constituante qui ne sert pas seulement à garantir notre propre survie mais aussi celle de notre espèce.
Un conflit naît quand notre désir est entravé par le désir de l’autre
Or, dans le conflit, nous détournons notre attention de l’objet du désir pour nous focaliser, comme par obsession, sur l’autre, laissant la place à une peur insidieuse qui nous prive de nos repères et nous fait réagir instinctivement. Dans cet état d’esprit de surcharge émotionnelle, où nous sommes coupés de nos fonctions cognitives les plus élémentaires, telles que la réflexion ou la prise de recul, le conflit peut rapidement basculer dans le chaos.
Ne nous voilons pas la face ! Il n’y a pas de conflit sans violence. Afin de juguler sa souffrance liée à cette violence, l’être humain va de façon inconsciente, faire endosser le rôle du bouc émissaire à ceux qui l’entourent. Jeter la faute sur l’autre et se dédouaner de sa part de responsabilité est un mécanisme stéréotypé. Les relations professionnelles ou privées ainsi affectées se transforment en source de stress ce qui entraine inévitablement une baisse de la performance, de la motivation et du bien-être physique et psychologique.
La médiation intervient à un niveau préventif avant l’explosion du conflit ou avant une éventuelle action en justice.
On peut distinguer 3 formes de violence menant à des souffrances non reconnues.
La violence intériorisée est un choc reçu lorsque nous sommes confrontés à la parole ou à l’acte inacceptable de l’autre.
La violence émotionnelle, qui précède la violence verbale et physique, a un caractère insidieux. Elle se présente souvent sous forme de harcèlement répété et de non-dit.
La violence verbale, contrairement à la violence physique, n’est que rarement prise en compte par la justice et nous laisse sans moyens concrets face à ses auteurs. (Morineau, L’esprit de la médiation 2010)
Que pouvons nous faire ?
La souffrance non reconnue pousse la personne blessée à déployer ses mécanismes de défense. Son instinct de survie s’active et ses stratégies mènent inexorablement à l’expression de la violence. Soit elle est exprimée de façon tonitruante par des gestes, des paroles ou des actions offensives, soit elle est refoulée et exprimée par des pensées, des ressentiments ou des actions défensives.
La médiation permet une mise en commun et une expression de la violence en offrant aux parties de revivre leurs souffrances et à se réapproprier leur destin dans le cadre bienveillant garanti par le médiateur.
Les parties viennent généralement en médiation avec un fort sentiment de
frustration et d’impuissance. Une des
premières fonctions de la médiation sera de débloquer ce vécu statique et de le
transformer en un vécu dynamique rendant à chacun sa capacité d’agir. Le
questionnement intérieur fera émerger les émotions refoulées permettant ainsi
de les accepter et de se poser les vraies questions, de sorte que les parties
puissent trouver elles-mêmes une solution au conflit.
Avoir 50 ans et plus vous semble être un souci, mais est-ce vraiment le cas?
Dans la conjoncture actuelle, et plus particulièrement avec l’accélération de la transformation numérique, continuer à exercer son métier et à faire reconnaître ses atouts, ses compétences ainsi que son expérience professionnelle, relève du parcours du combattant.
Dans cette course folle s’invitent les préjugés bien enracinés qui pointent leur doigt sur les seniors d’une manière injuste : Inflexibilité,dépassement par la technologie moderne, démotivation, lenteur ou pire encore, résistance à toute innovation et changement. On dirait que le conflit intergénérationnel sur le marché du travail a largement dépassé celui de l’égalité entre hommes et femmes.
Selon les chiffres suisses, publiés en décembre 2018 par l’OFS, ils confirment que la tranche d’âge des 50-64 ans est davantage frappée par le chômage de longue durée que les plus jeunes, et de nombreux seniors sont appelés à demander de l’aide. (24H, 16 janvier 2019)
Pourtant, avoir 50 ans et plus est un faux problème pour l’entreprise. Lors de l’embauche ou d’une évolution en poste, un quinquagénaire a beaucoup moins de zones d’ombres sur sa façon de fonctionner qu’un trentenaire et il ou elle peut faire valoir un historique professionnel transparent et convaincant, ce qui réduit considérablement le risque pour l’entreprise de faire un mauvais choix de personne. Que faudra-t-il alors faire pour renverser la triste situation des milliers de plus de 50 ans bloqués au chômage et à l’assistance sociale ou de ceux qui craignent un licenciement économique avant l’âge légal de la retraite?
Une solution viable pour tous ne peut venir que si nous parlons de ce qui est. Il serait illusoire de parler du travail sans parler du travailleur et des entreprises en même temps. Ce partenariat s’appelle « Employabilité » et s’appuie sur une responsabilité partagée entre tous les acteurs de l’économie du travail et promet une issue heureuse de l’impasse. Utopique? Certainement pas! C’est un défi d’une réalité d’aujourd’hui en accélération vertigineuse que l’équipe de Impact4you est prête à relever avec vous et pour vous.
Nous sommes convaincus que le meilleur reste encore à venir. De ce fait, rejoignez-nous le 26 juin au Pavillon Audrey Hepburn à Tolochenaz, à 2 minutes de la sortie Autoroute Morges Ouest, pour découvrir les possibilités de valoriser vos accomplissements et vous préparer à un avenir professionnel radieux.
Les bonnes résolutions sont des tentatives inutiles pour changer les lois de la nature. Leur origine est de pure vanité et leur résultat est nul.
A chaque fin d’année, beaucoup d’entre nous se sentent poussés de prendre des bonnes résolutions.
Certains suivent ce rituel en proclamant les actions qu’ils veulent entreprendre alors que d’autres clament haut et fort qu’il n’y a rien dans leur vie qui nécessite un changement.
Quoi qu’il en soit, chacun est à la recherche d’un objectif. Pour les uns, c’est d’espérer de changer pour obtenir quelque chose de plus et pour les autres, c’est d’espérer de ne pas devoir changer pour préserver un acquis. Force est de constater que nous ne parviendrons rarement au résultat souhaité et que les circonstances extérieures joueront par principe en notre défaveur.
Les bonnes résolutions sont des tentatives inutiles pour changer les lois de la naturedisait Oscar Wilde.
En effet, il est difficile de nous changer car il s’agit de lois psychologiques vieilles de millions d’années qui ont fortement déterminé notre comportement. Le cerveau humain est programmé pour épargner de l’énergie que le corps a besoin pour garantir la survie de notre espèce. Chaque effort inutile nous prive de cette énergie précieuse et en conséquence, chaque nouvelle situation est perçue comme dangereuse, voire risquée. Le cerveau déclenche automatiquement une réaction de stress et nous incite à fuir, à lutter ou au contraire, à nous immobiliser face à ce danger potentiel.
Comment savoir si nos intentions sont de véritables « bonnes résolutions » ?
Notre cerveau n’aime pas les changements car ils sont souvent source de stress, de perte d’énergie et de temps, et il préfère récompenser nos automatismes et nos vieilles habitudes qui rassurent notre besoin de sécurité et de maîtrise de soi. Même si nos propres expériences nous montrent clairement que rien ne sert de s’appuyer uniquement sur nos bonnes intentions, nous croyons fermement à un monde juste et équitable dans lequel notre parcours de vie s’inscrirait selon une trajectoire prédéfinie.
Dans ce contexte, nos bonnes intentions ne parviennent que rarement au résultat souhaité, à moins qu’elles soient transformées en objectifs précis et qu’elles remplissent les conditions suivantes :
le niveau de souffrance est élevé
la récompense du changement est également élevée
l’engagement émotionnel est suffisamment élevé pour passer à l’action et persévérer dans la durée
Qu’il soit tiré à la fin ou à l’aube d’une nouvelle année, un bilan de situation professionnelle et personnelle est la seule bonne résolution que vous pouvez prendre. A partir de ce bilan, vous tirerez vous-mêmes vos conclusions et fixerez des objectifs réalistes, mesurables et surtout atteignables !
Nous sommes appelées à mieux nous écouter, nous respecter et nous aimer. Même si cela n’est pas facile.
En ce temps de l’Avent, j’ai envie de partager avec vous quelques informations et coups de cœur.
2019 a été une année éprouvante pour beaucoup, en particulier pour les femmes, y compris moi, avec des prises de conscience sur notre manière de fonctionner et les remises en questions qui en découlent. Ce que je retiens et que j’ai appris de ces expériences, c’est que nous sommes appelées à mieux nous écouter, nous respecter et nous aimer. Même si cela n’est pas facile, je suis reconnaissante de ce chemin qui m’a permis de découvrir ou mettre en pratique des outils pour m’aider au quotidien.
Le premier outil qui me vient à l’esprit est la pratique de la gratitude, chercher et écrire chaque jour 3 choses pour lesquelles je suis reconnaissante et heureuse. L’exercice qui parait un peu anodin voire niais de prime abord, s’avère un puissant outil pour déconnecter notre cerveau des pensées négatives. En effet, il ne peut pas à la fois être en mode rumination et reconnaissance, et pendant le moment ou je pratique cet exercice, j’effectue une sorte de remise à zéro facilement.
Cet exercice me permet de vous parler du site https://www.changemavie.com/ créé par Clothide Dussoulier, auteure culinaire que je lis depuis de nombreuses années, sur lequel elle nous partage ses réflexions, ses découvertes et ses outils d’hygiène émotionnelle. Je ne peux que vous encourager à le découvrir et picorer ce qui correspond le mieux à votre envie et votre état d’esprit.
La deuxième clé importante de 2019, a été d’écouter mon propre rythme, de me fixer des priorités, de ralentir, de faire une chose à la fois, d’être dans ce que je fais, d’être dans ma respiration, encore et encore, d’y revenir avec bienveillance 1, 10 ou 100 fois par jour. Pour m’aider à cela, je pratique depuis quelques mois la méditation « loving kindness ». Vous trouverez un article sur celle-ci sur le blog de mon site internet https://parenthesepoursoi.ch
Quant aux traditionnels vœux de saison, je souhaite que chacune et chacun puisse vivre cette période en douceur, en s’ajustant autant que possible à son propre rythme avec bienveillance envers vous-même et en privilégiant les priorités de votre vie.
